On ne peut pas mieux dire, et pourtant le Guignol de Jacques Chirac à l’époque ne faisait aucune allusion à cette fichue pandémie qui n’avait pas éclaté encore.
Deux ans où tel un feu d’artifice amateur, les fusées et les pétards mouillés, de bon et de mauvais goût sont partis dans tous les sens. Et que chacun de nos concitoyens a réagi comme il le devait en fonction de ses valeurs, de ses aspirations de ses rancœurs, de son approche de la société, de la science du pouvoir politique etc…
Comme le constatait Thérèse en voyant le Tupperware de Doubitchou de M Prescovic on ne sait que choisir (en n’oubliant pas sous le masque de garder le nez pincé). Et on ne sait pas mieux comment se sortir de là, tant la situation semble confuse et pleine de nœuds dans tous le sens. et il ne m'appartient surtout pas d'en rajouter dans la mode de l'ultracrépidarianisme.
Est-ce étonnant tout ça ? pas tellement en ce qui me concerne, la marmite sociétale se fissure depuis longtemps déjà, le nombre de billets où je l’évoque ne se compte même plus et combien de fois m’a-t-on dit que j’étais rabat joie… sic transit.
L’ingrédient Covid a fait du bouillon infusant existant un précipité, et comme son nom l’indique, boum!
Je vais donc en ce jour de pré-voeux me contenter de quelques mots à l’adresse de mes amis RH.
Et dérogeant à cette règle qui me tient à cœur je les mettrai dans deux cases :
- La première celle des RH laborieux : heureusement majoritaires ; avec cette pandémie, ils en ont pris plein la figure et pourtant jamais ils ne se sont découragés. Eh oui, chez ces Rh-là, Monsieur, du courage il y en a.
Ils ont pris des mesures pour veiller à leurs compagnons de route dans les organisations, pour veiller aux organisations elles-mêmes et faire en sorte qu’elles aient aussi un demain, ils se sont coltiné les formalités administratives liées aux absences, aux aides etc…toute ce que notre beau pays sait faire de mieux en matière bureaucratique.
Et franchement, ils s’en sont bien sorti, j’applaudis sans bouder mon plaisir des deux mains et je les salue bien bas. Si besoin en était, quelle belle image ils ont montré du métier.
- La seconde celle des milieux autorisés qui a le temps de théoriser et de causer au nom de la cause. Alors là, je vais réserver mes compliments si vous me le permettez. Ce que j’ai lu m’a fait penser à des encéphalogrammes plats. Rien d’audacieux, de créatifs et d’ambitieux à l’image de ce que la société attend pour forger le H en entreprise de demain.
De la redite, du radotage, on se rassure avec le fameux RH au cœur, tellement au cœur qu’on finit par lasser et je n’ai pas connaissance que ça infléchisse véritablement sa côte d’amour ou à tout le moins la connaissance de ce qu’il fait et peut faire. Triste.
Mais peut-être avoir provisoirement succombé à cette théorie des cases, que je combats souvent vous le savez, ne me réussit pas. Peut-être que la morosité ambiante m’étouffe.
Alors je laisse entrer le bénéfice du doute, et je garde un immense espoir pour notre demain avec tous les RH « en pensée en paroles par action et sans omission ;-) » - qu’il me soit pardonné cet emprunt.
Très belle année à toutes et tous, avec pléthore de lignes de vœux lancées à l’eau et beaucoup d’hameçons chargés en retour, un océan d’espoirs et de vœux positifs pour mes amis RH et pour cette si belle fonction, pilier de notre société. Demain elle sera là, et elle sera encore et toujours utile. C’est mon vœu pour 2022.
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