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Entreprise et Société : le syndrome et ses variants des cloisons stériles.

Photo du rédacteur: Stephane FayolStephane Fayol






Les temps sont tristes pour tous, c’est plus qu’une impression mais une réalité. Cette pandémie tend chaque jour un peu plus l’élastique de notre capacité à vivre ou survivre, de façon assez curieuse parfois.


Mais est-ce une raison pour nous refiler de vieux "nanards"

à la même destination que le pain les jeux le cirque d’une autre époque, à des fins peut être plus mercantiles et de survie artificielle sur le plan médiatique.


Quelle médiocrité ambiante dans nombre d’articles ou de propositions vues sur les réseaux sociaux, LinkedIn notamment puisqu’il est connoté plus pro relativement à l’entreprise et au management : des pages et des pages pour nous dire que le truc de ouf comme diraient des jeunes c’est la gentillesse en entreprise, la politesse, la bienveillance, le respect accompagnant tous les délires liés aux paradis artificiels du bonheur dont on avait pris l’habitude depuis quelques temps déjà, notamment avec le Chief Happiness Officer ( CHO en initiales, et effectivement c’est chaud comme sujet).


Mais dites-moi ? la gentillesse, le politesse, la bienveillance, le respect ne sont-ils pas indissociables de toute vie sociale pour humains avertis, quel que soit la forme de vie sociale ?

Ce regain, voire cette litanie de théorie à n’en plus finir dont on peut embellir les pages d’images employeur voudraient ils dire que le sas existant condamne l’entreprise à une exception sociale ? Vous me voyez dubitatif.


Tout autant que cette obsession semble t’il à succès d’entreprise à mission …. Avec ce formidable méli-mélo qu’a été l’histoire de M Faber à la tête de Danone .

Les autres sont à quoi, dites-moi ?

Vraiment, il y a cette case pour l’entreprise assortie de tous les maux qu’il faut conjurer par tous les moyens y compris les plus ridicules, défendus par des élites pensantes ( tous en bonne santé ce qui me réjouit et démontre que le ridicule contrairement à l’adage ne tue pas)…


Les cases, je me suis déjà exprimé longuement à ce sujet me hérissent mais là, c’est un des pompons du genre.


Je prie par avance mes amis belges nombreux de ne pas m’en vouloir mais je n’ai pu m’empêcher de penser à leur emblème national, le Manneken-Pis pour illustrer mes réflexions. La communication actuelle, via les infos , via les réseaux, au lieu de se fonder sur de l’essentiel ( navré pour le terme galvaudé), de la construction, se noie dans le dénigrement, la proposition démagogique et le bal d’égos à tout va. Autrement dit, pour situer son niveau et me remettre dans cette sublime illustration, on a quand même le sentiment que c’est à celui qui va faire pipi le plus loin, genre cours de récréation quoi, vous avez l’image. Eh bien navré mais ça ne va ni haut ni loin . Et si c’est avec cela qu’on veut construire demain, et bien on peut commencer à penser aux tests urinaires après les tests nasaux pour tenter d’isoler cette pandémie de sottises.





Je ne suis en aucun cas amer. Je me bats chaque jour pour qu’il y ait un demain après cette épreuve colossale qui fasse du bien à toutes et à tous. Ce qui fait que la démagogie, la violence, la bêtise ont quelque peu tendance à me trouver sur leur chemin, moi aussi en boucle malheureusement.


Pendant des années, j’ai vécu de façon simple et honnête, m’a-t-il semblé, ma fonction de RH en entreprise. Des hasards de vie m’ont conduit à m’intéresser,(je vous rassure à un tout petit niveau), aux collectivités territoriales et aux règles qui les régissent et aux élus qui les mènent. Pour le RH de cœur que je suis, j’ai souvent l’impression d'y parler en hébreu ancien à mes collègues, et d’agacer, etc… quel bourbier …


Cela ne fait que me conforter dans l’idée que quelques soient nos moyens , il y a un engagement titanesque à réaliser pour un Demain qui chante un peu, en lieu et place d’un lendemain déchiré et à l’agonie.


De mon côté, j’ai beaucoup moins d’énergie que j’en ai eue, la vie s’en est chargée. Mais je reste persuadé qu’il y a des femmes et des hommes en capacité d’attaquer l’ascension de ces Everest de glue poison, j’en connais et c’est heureux.


Et je ne remercierai jamais les femmes et les hommes incarnant la fonction RH de ne s’associer ni à l’hypocrisie facile, ni à la démagogie qui ne convainc plus personne, ni aux effets de mode ludique, mais au-delà d’un travail admirable qu’ils auront réalisé au quotidien de cette épreuve mondiale, de penser sérieusement l’avenir en aidant toutes les bonnes volontés à replacer la société, et l’entreprise qui en fait partie sans "sas" particulier ( il faut vraiment raisonner curieusement pour le penser encore) là où il faut. Non l’entreprise n’est pas le diable incarné nécessitant un combat pour en déloger le malin, non ce n’est pas non plus bisounoursland, non ce n’est pas plus que dans la rue un lieu où on « joue » avec les humains . Oui, l’entreprise à une mission, celle d’être une entreprise, avec des ressources réunies pour proposer quelque chose au monde et faire vivre une économie saine.

Chambre stérile, surement pas, sans identité surement pas! Et oui, c’est nouveau ( MDR) et ça va tomber tout cuit ( re – MDR)

Au plaisir de vous retrouver.

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