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Souvenirs, attention Danger.

Photo du rédacteur: Stephane FayolStephane Fayol


Est-ce que par hasard nous serions en ce moment frustrés de l’absence de thrillers cinématographiques, de film d’horreurs nouveau ? Est-ce que nous avons besoin de mieux incarner les frissons jusqu’à l’irrécupérable ?


Est-ce que nous aurions décidé de révéler chaque jour la part d’ombre qui peut exister dans notre humanité.


Je dis cela comme ça, mais après les tombereaux d’insultes et d ‘ordures déversés sur les réseaux "asociaux", pour reprendre cette triste formule du Sénateur Malhuret, après l'époque des violences plus ou moins circonscrites au terrorisme politique ou religieux connu, aux squats des manifestations de société, nous voici partis dans une compétition d’escalade de maltraitance de nos règles de vie en commun qui semble ne plus avoir aucune limite. Je ne sais pas dire ce qui est épargné….


Évacuons le côté farce...

comme on le disait dans "ne nous fâchons pas", que je cite souvent, parce que franchement il n’y a rien de drôle à monopoliser les informations partagées par notre peuple via les médias quels qu’ils soient, sous forme d’épouvantails de vie. Inéluctablement ça ne peut mener qu’au désastre, avec sur le chemin, ce que l’on appellera des dommages collatéraux de plus en plus effrayants. La peur n'évite pas le danger, elle nous y précipite.


Et si "on joue" à nous faire peur, alors c’est plus que du mauvais goût, c’est du dégout.


Alors une fois cet aspect des choses évacué, pourquoi se complaire dans cette vaste entreprise de démolition de tout ce qui fait le ciment de notre société, du respect élémentaire de la vie etc… j’avoue être non seulement dépassé, mais souvent outré, et triste que la bestialité la plus vile viennent remplacer l’intelligence.


On ne respecte plus ce qui a fait notre socle républicain ? on s’attaque à son voisin pour un oui ou un non, on utilise des armes- comme dans des contrées que je n’envie en rien-, pour attenter de plus en plus gratuitement à la vie.

Cette vie sacrée si difficile à acquérir et à faire perdurer. Cette vie pour laquelle beaucoup d’entre nous donnent leur temps et leur art, voire leur âme pour la préserver.

On défie ce que l’on appelle nos forces de l’ordre, en saturant l’espace de comportements déviants de la part de certains pour « légitimer », on s’attaque aux élus à coup de barre de fer, alors que leur engagement est de défendre la paix entre tous, on « caillasse » les pompiers et autres aidants qui sont à notre service etc… on « féminicide » allègrement, on bousille du fait d’une allure qui déplait, d’un mode de vie etc…


Tout n’est pas nouveau, je le sais, mais je ne peux m’empêcher d’être inquiet devant tant de haine dans notre humanité, réelle et exacerbée. A qui profitent tous ces crimes ? à personne si on prend le temps, ne serait-ce que deux secondes d’y réfléchir.


Je ne sais pas ce qu’il adviendra de ces torrents de boue. Je sais juste que jamais, avec un J majuscule, je ne pourrai considérer la violence, et de surcroit aussi sauvage comme l’ombre d’une solution, comme un levier de vie.


Et je sais que je ne me résoudrai pas. Mon message ne vaut pas grand-chose n’est-ce pas ; je ne suis pas une célébrité, pas un décideur politique d’envergure, etc…


Mais accepter cette déferlante sans rien dire me fait un peu honte, et du coup, je partage. Pour mettre du social dans l’asocial, pour que les réseaux portent aussi cet espoir infini de légitimité du respect de la vie, et de la vie ensemble. Qui vaincra, à nous de savoir quand et comment.


Sensiblement votre.



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