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Photo du rédacteurStephane Fayol

Un autre regard sur la vie : un remède pour l'humanité (suite)





Le week end passé, je postais ce petit texte sur mon blog www.stephanefayol.com et sur les réseaux Certes intime pour grande partie, mais surtout porteur de valeurs telles que je rêve de voir se reconstruire une société pour demain. A l’écriture, spontanée, je n’avais aucune idée de l’accueil qui serait fait à ce post.

Aujourd’hui, je sais, et je suis doublement ému.


D’une part parce que vos réactions m’ont laissé sans voix : par leur nombre, considérable, soit directement sous le texte soit en privé. Toutes étaient profondément réceptives à mes messages, au sens qu’ils véhiculaient et c’était pour moi tellement important.


Parce que les mots contenus par ces réactions étaient magnifiques d’amour et d’espérance. Pas mièvres, non, déterminés avec un souffle puissant. Il y avait les textes de celles et de ceux qui ne me connaissent pas, et dont le contenu était guidé par la seule lecture. Il y avait toutes celles et tous ceux qui m’ont côtoyé et qui savent.

Et plus bouleversant encore, il y avait la parole de celles et de ceux qui ont partagé avec moi, un bout de chemin professionnel : au-delà de la lecture, je me suis vu décrit dans leur retour et j’ai dû, à plusieurs reprises, essuyer quelques petites larmes tant j’étais ébranlé.


Je n’imaginais pas que j’avais pu susciter autant de si beaux regards, je reste incrédule parfois, mais pas sourds, croyez-moi, ce pourquoi j’avais envie d’écrire ces quelques lignes à mon tour pour porter une avalanche de mercis.


D’autre part, l’intensité vécue, que je décrivais dans mon post, je l’ai eue, je l’ai et je l’aurai toujours. L’espoir que j’ai exprimé, les hommages, je l’ai chevillé au corps et j’aspire plus que jamais à ce demain.

Mais celui qui m’avait inspiré ce billet, et au-delà une grande part de ma vie, celui qui s’est appliqué à me forger des racines, un tronc et des branches ou l’amour et le don à l’autre, sincères et désintéressés sont mes essences, nous a quittés.


Non que cette saloperie de COVID l’ait directement emporté. Mon Warrior l’a bousillée la maladie. Malheureusement, elle s’est vengée en aspirant toutes ses forces, toutes ses réserves, son énergie, et il est parti totalement épuisé .Mais en paix.


Je crois profondément qu’il a eu conscience de tous ces mots, les miens, les vôtres, et au-delà de tout mon chagrin, bien entendu immense, je souris en écrivant, comme lui a toujours souri à la vie, et que tout mon propos, toute cette reconnaissance lui ressemble, me ressemble. Et c’est avec lui que je me sens autorisé à vous envoyer ces mercis.

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