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  • Photo du rédacteurStéphane Fayol

Et loin des beaux discours, des grandes théories, ils changeaient la vie...

Cela fait quelques années que j’aime découvrir ce que les réseaux sociaux nous apportent. Je n’ai jamais franchement adhéré aux cadres étriqués, aux conventions du soi-disant bien disant, expliquant ce qu’il fallait écrire là ou ailleurs.


Et je n’ai pas été le dernier, par l’intermédiaire de RH Info et de sa bienveillante complicité ( merci Patrick Bouvard) , ou plus directement sur linkedin, facebook, twitter ou instagram notamment à « bousculer » un peu les habitudes et l’ordre établi. 


Non pas que je cherchais à me faire absolument remarquer, et si certaines de mes publications ont eu du succès, comme le dit Muriel Robin, d’autres ont fait POF…


Simplement, je cherchais à partager de « lothentique », que tout le monde pourrait aborder, en toute simplicité. Par ailleurs, j’ai aimé faire rêver, rire, ouvrir les yeux là où s’installait le brouillard voire le noir total.


J’aime les messages joyeux, porteurs, simples qui permettent à chacun de s’approprier des situations, de les vivre, d’embarquer son imaginaire. D’aucuns parleraient de vulgarisation…permettez-moi de ne pas aimer ce mot qui fait un tantinet méprisant, je prends de haut  (« Laisse Madeleine » dirait Coluche) , avec le morceau de vulgaire en trop. Je sais, je coupe les cheveux en quatre.


Bien sûr, quand je regarde linkedin par exemple, je vois toujours des articles fumeux, au bout desquels une dose d’aspirine reste nécessaire, où qui m’entrainent à « l’insu de mon plein gré » vers un peu de sarcasme parce que j’y vois un monde qui n’existe pas . et là je me pose des questions sur l’intention des auteurs ? 


J’y vois aussi des pubs directes ou déguisées : et alors ? il y en a dans les magazines papiers et dans les journaux, à profusion et ça ne gêne pas outre mesure.  N’en déplaise aux critiques nombreux à les dénoncer.


Mais j’y vois surtout de plus en plus de témoignages, de vies d’entreprises, d’associations, de personnes qui donnent de notre pays une image dynamique, absolument pas résignée, et ces articles parlent de vous, de moi, de nous tous. 


Ils partent certes de théories, pour un certain nombre, mais se concrétisent par quelque chose que nous avons connu, que nous aurions pu connaitre ou que nous connaitrons. Ils inspirent parce qu’ils amènent du positif, ils permettent de construire. « ils changent la vie » chantait JJ Goldman. Ils rassemblent.


Quand je pense à toutes celles et ceux qui parlent avec de grands mots du « sens » nécessaire à chacun pour se sentir utile, exister, vivant. Il y a une quantité de choses simples, j’insiste simple et non simplistes qui en donnent.

Et qui ne sont pas à la merci de la contradiction des grandes décisions qui viennent les décrédibiliser. Et de plus en plus. Avec des représentations toujours plus variées, imagées créatives. Je trouve cela fabuleux.


Ces articles traitent de beaucoup d’énergies mobilisées pour faire aboutir des « choses de la vie » comme dirait Claude Sautet. C’est plus que respectable, c’est admirable, même s’ il n’y a pas à chaque fois du génie : il y a essentiellement de la fierté, de l’accomplissement, du vivre ensemble et là, je salue bien bas.


Vous voyez, mon propos, comme on le dit bien souvent « ne vole pas haut » . Mais je sais que lorsque je publie un article ou figure Gaston Lagaffe, un garçon de tous les jours et que j’essaie à travers lui de parler de quotidien, de possibilités de vies, les réactions sont extrêmement nombreuses. Et je suis très fiers que les réseaux sociaux permettent aussi cela : ils ne sont pas que des relais de grands penseurs issus de milieux autorisés, ils ne sont pas que le déferlement d’un violence stupide et cruelle, ils sont ce que nous en faisons et sont tous prêts à accueillir ce dont nous sommes si fier et qui fait notre vie, là où nous sommes, chacun à sa place : avec nos succès, nos difficultés, nos espoirs, nos moyens de présenter, d’illustrer.


C’est peut-être ce que des publicitaires avaient appelé en d’autres temps « le bon sens en action ». En tous les cas, c’est heureux. Et ce sera ma petite note de veille de week end que je souhaite bon à toutes et à tous.

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