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Message personnel

  • Photo du rédacteur: Stephane Fayol
    Stephane Fayol
  • 11 mai
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 mai



Et si au-delà de penser j’écrivais ? Ce titre magnifique de Michel berger me sert de laisser passer, pour me mettre des mots en miroir de ce que je ressens.

 

Le dernier anniversaire que j’ai fêté, remonte à mes 40 ans où j’avais réuni de la famille, des amis, tous des êtres chers à mon cœur autour de moi dans un cadre qui était pour moi un reflet de ce que j’étais.

 

Et puis, le temps qui glisse, quelques soucis de vie, et je n’ai plus eu ni envie ni cœur à cela.

 

Je connais par cœur le discours : oh mais ça n’est pas grave, ça ne veut pas dire grand-chose un anniversaire, beaucoup trop de frais et de commerce etc. etc., c’est inépuisable.  Et je m’en fiche complètement de la représentation de tel ou telle qui n’appartient qu’à tel ou telle.

Et moi là-dedans ? Pourquoi ?

 

J’aime la vie ; comme pour beaucoup elle ne m’a pas fait que des cadeaux, mais c’est ma vie, et c’est la vie. Et célébrer une étape importante avec celles et ceux qui me donnent du bonheur à vivre est pour moi quelque chose qui veut dire beaucoup. Le reste étant accessoire.

 

Me voilà parvenu à la porte d’un compte rond : 60.  J’ai parcouru du chemin, j’ai tenu la distance….

 

Oui mais voilà, comment, et surtout avec qui partager ce moment. Et c’est là que mes neurones et mon cœur se télescopent et se fracassent sur des falaises. Sans parvenir à gravir pour bâtir.

 

Ma vie a basculé en 2018 après de lourdes peines. En 2020 j’ai dû renoncer à l’une de mes plus belles fiertés, mon engagement professionnel.

 

 Je reviendrai sur ce sujet plus tard. Avec d’autres mots à l’occasion d’autres écrits avec plus de sérénité encore sans doute. Ma vie m’a quasiment conduit à faire reset comme on dit en informatique. En laissant beaucoup derrière moi, et sans doute beaucoup trop pour un homme qui n’a pas tout choisi.

 

J’ai dû repartir de zéro avec une quantité d’inconnus et l’absence de compréhension de la majorité de mon nouvel univers de vie de ce que j’avais pu faire et être avant. En écrivant cela, je me fatigue, ça fait un peu syndrome Caliméro mais quand je me représente factuellement ma petite histoire, je comprends un peu mieux ces moments complexes à traverser, encore et encore. Il ne s’agit nullement d’ego démesuré mais juste d’un puzzle renversé auquel il faut donner une forme avec des pièces manquantes. Étranges sensations, je pense que j’ai le droit de les éprouver.

 

Ah si je tenais le con qui a fait sauter le pont… Heu, je crois bien que c’est moi l’auteur de ce carnage.

 

Alors revenons sur l’autre rive : j’adore fêter l’anniversaire. Mais je ne sais plus qui inviter ; nombre de mes amis forts et précieux qui ont parcouru l’essentiel du chemin avec moi ne sont pas près de moi. Sans eux, les moments rêvés perdent tout sens. 

 

Nombre aussi sont partis, saloperies de maladies, conflits plus rares mais insupportables etc. Sans eux le cœur saigne.

 

D’autres proches sont arrivés, ou revenus, mais je n’ai pas encore eu le temps, ce temps que j’ai eu avec les premiers pour que tout vibre en moi avec eux à l’unisson de ma vie.

 

Et puis, comme me l’a dit un jour la thérapeute qui m’a aidé depuis mes accidents, est ce à moi d’organiser, de contrôler, de prévoir. Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis un peu perdu… (je ne ferai pas comme l’oiseau j’ai le vertige ….). ref chanson toujours.

 

Alors pour rebondir aussitôt, « je sais qu’on ne sait jamais » chantait Gabin tard dans sa vie. Et puis sur ma nouvelle route j’ai très vite des questions qui se posent. Dois-je continuer dans mes choix récents, etc. oui je me donne encore beaucoup aux autres et est-ce bien raisonnable ? D’ailleurs suis-je raisonnable. Et vue l’évolution des temps ? suis-je légitime encore ?

 

Bon, ça fait beaucoup de questions ouvertes, et si ces mots sont un peu lus, je suis curieux de connaître les regards qu’ils peuvent m’amener. C’est étrange de se dévoiler mais je n’aime plus tant avoir autant de certitudes et le monde autour nourrit ma vie, il me restera à faire un tri.

 

C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup… Confidences pour confidences, c’est moi que j’aime à travers vous.

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1 comentário


Rouichi-Lyoubi Yasmina
Rouichi-Lyoubi Yasmina
13 de mai.

Touchée en plein cœur comme d’ab 😘

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