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  • Photo du rédacteurStephane Fayol

Ces voeux que je nous veux

Dernière mise à jour : 8 avr. 2020


A l’aube de cette nouvelle année, de cette nouvelle décennie, le récit de Jean Guy Soumy « La Tempête » me fait revivre des sensations qu’un phénomène appelé "Martin" avait fait vivre à nombre d’entre nous. Nous avions eu peur, rien ne semblait maitrisable, notre vie était aspirée, les premières lueurs d’espoirs se sont présentées un petit matin sous un kaléidoscope effroyable de dévastation de beaucoup de ce qui avait accompagné notre chemin de vie jusqu’alors.


Puis, nous sommes repartis en avant, doucement, rien de tel ne se répare de façon aussi simple et rapide, et surtout, au fond, nous n’avons rien oublié.


A l’aube de cette nouvelle année, je revis en parcourant le petit album que j’ai édité « Mes araignées magiques ont rallumé mes étoiles », tout ce qui a parcouru mon corps et mon esprit, pendant la tempête que j’ai eue à traverser depuis la fin de 2017, et qui portait elle aussi un joli petit nom.


Je dis « Ce » car il y a une telle diversité dans mon vécu, que je ne suis pas certain d’avoir les bons mots pour « dire ». J’ai pensé de multiples fois à « je sais », interprétée par Jean Gabin,-ce vieux texte qui dit tant- alors que plus tôt que prévu (comme cela arrive tristement à tant de personnes) j’ai touché une partie crépusculaire de ma vie.

Et j’ai pris plus encore la mesure de tout ce que nous savions faire, moi compris, pour gâcher de la vie ; la liste donne le tournis tant elle est longue, inachevée si on en croit les horreurs que chaque nouveau jour de 2019 a apporté. Albert Camus a dit un jour :


« Le monde n’a pas besoin d’âmes tièdes, il a besoin de cœurs brulants »

Or, il y a tant encore, de médiocrités naissantes ou persistantes à déplorer qui font tant de mal.

Je sais ce que j’ai reçu, pour guérir les blessures de ma tempête. Deux amies m’ont récemment appelé leur « Petit Prince » sachant ce que ce petit être magique de Saint Exupéry représente pour moi, et « Mensch » (homme de bien). Touché, coulé de bonheur… J’ai tellement envie de partager cela, parce que chacun des deux porte une telle intensité de bien vivre, de bonheur ensemble, toute la colonne vertébrale de ma vie. Qu’elles en soient remerciées.


N’oublions pas nos cœurs et nos regards d'enfants, il est urgent de les ressortir pour que demain soit un beau demain. N’oublions pas de rallumer sans cesse autour de nous des étoiles pour éclairer la route de celles et ceux plongés dans l’obscurité :


« On m'a trop donné bien avant l'envie, j'ai oublié les rêves et les merci, toutes ces choses qui avaient un prix, qui font l'envie de vivre et le désir, et le plaisir aussi, qu'on me donne l'envie, l'envie d'avoir envie qu'on allume ma vie! »…


Ceci n’est pas qu’une chanson, c’est un hymne de vie. Pour balayer tout ce que 2019 a montré comme oublis.



A toutes et tous, je veux souhaiter de vivre cette nouvelle année avec intensité dans votre présence, à vous-même, aux autres, au temps de vivre, au temps d’aimer.



Gardez vos cœurs brûlants pour entretenir la flamme.


Laissez tomber tout ce qui est nocif, tant dénoncé, mais toujours là. Il y va de chacun, car la vie n’est pas qu’un concept, elle est portée par des personnes qui vivent. Charge à elles de choisir ce qu’elles font de leur vie, sans rejeter sans cesse la faute sur « les autres » pour s’exonérer.


Alors, si nous la vivions cette vie, en 2020 et plus, comme la raconte #Calogero inspiré par Saint Exupéry, encore lui, dans voler de nuit.



En écrivant ces quelques lignes, que je ne voulais pas dégoulinantes de bons sentiments, pétries de conventions gavées d’hypocrisie, je me dis que ce n’est pas encore ça, mais je suis en route le résultat se rapproche de moi. Baroque. Brinquebalant. Et tellement sincère.

Et si 2020 m’aide à retrouver l’énergie pour aller dans le bon sens, garder cap et ambition, alors je serai heureux.

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