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  • Photo du rédacteurStephane Fayol

La confiance, les Shadoks et moi

Dernière mise à jour : 3 juil. 2020


De temps en temps j'aime me "shadokiser" et ce jour je l'ai fait au sujet de la confiance.

On lit tant et tant de choses sur la confiance ; la littérature managériale et RH en déborde sous toutes les déclinaisons : la confiance comme garantie d’un bon management, la confiance a priori plutôt qu’à postériori avec une délégation, la confiance pour puiser du sens, la confiance pour s’engager, la confiance facteur d’efficacité, d’autonomie, d’épanouissement et de développement personnel.

Et au delà, toute notre vie est interpellée à chaque instant par le sujet de la confiance : ai je confiance en moi ? Puis je lui faire confiance, quand, comment ? Le sujet semble inépuisable. Et la capacité à dire et redire la même chose en datant la confiance en 2000, en 2010, en 2020 et en 2030 me laisse à penser qu’en effet il y en a des choses à dire, ou à ne pas dire, ou à dire qu’il n’y a rien à dire etc.


Fidèle à un vieux réflexe quasi pavlovien, pour agrémenter ma divagation, je suis allé rendre visite à mes amis de chez Larousse pour y puiser une définition. J’ai été servi :


« Sentiment de quelqu’un qui se fie entièrement à quelqu’un d’autre, à quelque chose. »

Eh bien mes cadets comme dirait Arnaud Demanche, on n’est pas arrivés…


On commence en entrée par : le sentiment…


Ah ce n’est pas de l’ordre de la théorie, du rationnel, c’est une collaboration entre cerveau et coeur qui permet de ressentir… Je comprends pourquoi nombre d’entreprises, d’organisations qui affichent généreusement mais légèrement la confiance comme une de leur valeur fondatrice peuvent rencontrer de désillusions. Ca pourrait vouloir dire que la confiance ne nait pas d’un super argumentaire, de datas indiscutables, d’excell aussi dynamiques soient ils … mais ce serait donc plus subtil, plus humain peut être ?

Bon qand on voit ce qu’on voit et que l’on entend ce qu’on entend à son sujet, je comprends qu’on puisse penser ce qu’on pense à son sujet. Pas facile, merci Pierre Dac › wiki › Pierre_Dac



Plat de résistance : « quelqu’un qui se fie entièrement »...


Ouahou... Second effet kiss cool… Se fier entièrement, c’est à dire s’en remettre à un autre, totalement ? Faire le don de ce qu’on a de plus précieux ? Soi ? La générosité absolue : il y a vraiment intérêt à ce comme le dit le dicton, le jeu en vaille la chandelle.


Et ce don, on le fait a priori ? Avec le risque d’être déçu en ayant été d’une naiveté confondante trop vite et d’être trompé le temps de l’aveuglement lié au seul sentiment c’est à dire autant que met le fut du canon à refroidir, un certain temps ? À postériori suivant analyse et observation mais sur quelles bases et que se passe t’il pendant ce laps de temps ? Là aussi indéfinissable par essence.

Je plussoie, nous sommes tellement loin des assertions binaires doctement assénées et très mode que j’abhore. Et tellement proches de cette fragilité qui constitue l’éco système humain. C’est inquiétant mais rassurant. Et dans cette période où beaucoup de fils sont usés… ça fait réflechir.

Bon, en même temps, tout cela est bien intéressant, mais ca ne mène pas à grand chose, et ça n’apporte pas de solution pour faire quelque chose de bien avec la confiance. J’ai même le sentiment de n’avoir fait que des noeuds au cerveau.

Encore que, il y a dans mon propos une mise en garde contre le « tout prêt »


Une invite à la réflexion intelligente, au respect du sentiment et de l’homme dans son entier. Ca aurait plutôt tendance à donner des signes de noblesse retrouvée à la confiance ? Et quand je regarde mon propre vécu, je me dis qu’avec ma confiance, en moi, ou donnée j’ai vécu le meilleur et le pire. Mais j’ai vécu.


Alors, au delà des incantations, des slogans d’affichage, si nous avons l’envie de retrouver le goût et la saveur de la vie, penser un peu à la confiance comme un mélange de spontanéité, de réflexion, d’honnêteté, de cas par cas, basé sur l’écoute et la compréhension de l’autre ce ne serait peut être pas si mal. Je repense à toutes les questions dont j’ai été assailli toute ma vie de RH et à toutes les réponses que j’aurais pu faire autrement sans pour autant éliminer le risque d’erreur qui fait le sel de la vie et des liens.


Oui, définitivement, je pense qu’on peut faire différemment, en toute confiance.


Merci mes amis Shadoks, je repars pomper, pomper avec eux.



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