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Photo du rédacteurStephane Fayol

Des oublieux, nous ?.Libre chansonnette ...



 

Devant les sondages des prochaines élections

Mon sang se glace je me dis ou va-t-on ?Mon cerveau se révolte, mon sang « s’hémorragit »Toujours la même rengaine, tous pourris, on les supporte plusOn va tous les virer, voir et essayer d’autres qui… Alors, je pleure en pensant à ces mots d’un rescapé des camps de la mort.


« Pourquoi avons-nous payé si cher Pour un monde qui est toujours aussi violent »

Mais alors c’est vrai qu’on est des oublieux

Des ingrats Des petits, Des étriqués du cœur

Le cadet de nos soucis, repliés sur la lie ?


A râler pour tout et n’importe quoi

On délire et on crée une marée noire qu’on ne contrôle pas.

Cette « philosophie irréfléchie » qui transforme le pays

En nid d’imbéciles intolérants, d’égoïstes irrespectueux

Alors vraiment on est des oublieux ?

Des ingrats des petits, des étriqués du cœur,

Le cadet de nos soucis, repliés sur la lie.

 

Qu'elle est triste la photo avec celles et ceux qui rendent hommage à ceux qui ont tout donné pour qu’on soit là.

Et ceux qui au même moment tournent la tête ignorant tout ça. Qu'il est triste ce monde où toute joie est pourrie

Par nos actes immondes qu’on ne voit même plus.

On hurle à l’excès, on vomit notre histoire

Ce qu’on a fabriqué d’avenir en étant plein d’espoir. 

C’est moche, on est des oublieux ?

Des ingrats des petits, des étriqués du cœur

Le cadet de nos soucis, repliés sur la lie.

 

Quand dans nos hautes sphères, inconscients aveuglés On cause d’une vie dans des mots trop amers et pour nous asséchés

Pourquoi pour les châtier l’extrême absurde et sans retour nous fascine

Alors que tous « nos d’avant « nous ont dit ç’est nous que ça assassine

On nie, on rejette, aveuglés imbéciles, rageux

Pardon si on est des oublieux

Des ingrats des petits, des étriqués du cœur,

Le cadet de nos soucis, repliés sur nos vies.

 

Mais alors, pourquoi moi je crois encore en nous, Eh oui les médias.

Pour ne pas sombrer dans la nasse de la honte du dégout.

On est peut-être paumés, nous pauvres humains lambda

On est peut-être odieux, pas de quoi être fiers de ça.

Mais demain est à nous, si on veut croire ensemble et vivre mieux

On ne tourne pas la page, on écrit encore le livre de notre vie

Et nos mots portent UNE république pour montrer, à nous, a vous, à eux

Qu’en France on n’est jamais vraiment des oublieux.

C’est pour ça que j’y crois.

 

 

 

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