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  • Photo du rédacteurStephane Fayol

Vivre pour le Meilleur #STOPCOVID





Je tente d’ouvrir les yeux .


Nous sommes en 2021, la radio crache des maux de la pandémie, celle qui a fait tant de mal déjà, qui m’a fait du mal et qui semble ne pas se lasser. Je ferme les yeux et je coupe le son.


Alors, tonne les mots, les maux sonnent, sonne les maux les mots tonnent .


A la place du silence, ce sont des chansons qui envahissent mon esprit. Un bric à brac : les mots qui défilent librement, sont désordonnés mais portent cette vie que je ressens ce matin, telle que je la livre maintenant.

Des matins difficiles ! C’est quoi qui nous pousse et qui fait qu’on va de l’avant…. Elle court elle démarre fort cette musique de l’esprit et file sans me donner de réponse.

Je tente d’écouter ce vent fort de Février, une quasi tempête, il ne manquait plus qu’elle . Ohhh, ça s’en va et ça revient, ces tous petits riens. Dès que le vent soufflera, je repartira, dès que les vents tourneront nous nous en allerons. Oui loin, loin de toute cette noirceur.

Étrangeté des mots et des sons imaginés qui peuplent le silence . Un moment de vie par procuration, peut-être, mais sans mon poste de télévision.

Alors on danse et on fuit ; où ? on ira, où tu voudras quand tu voudras.

Mais jusqu’où ? On ira tous au paradis… c’est si doux ce voyage fugitif.


Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir, voyons….


Et nous n’irons plus jamais, où tu m’as dit je t’aime. Tu le sais bien, et toi, tu t’en vas.

Moi, je marche seul, sans témoin sans personne, que mes pas qui résonnent, je marche seul, acteur et voyeur. D’ailleurs, je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu. Et toi, est-ce que tu sais comment est ta peine, la mienne est comme ça. La mienne s’en vient et s’en va.


Je crois que je suis malade, complètement malade.

Depuis quelques temps, j’avais des hauts j’avais des bas je crois que j’en voulais trop j’ai même eu ce que je ne voulais pas. Et insidieusement tout cela.


Ça ne prévient pas ça arrive, le mal de vivre, le mal de vivre il faut bien vivre, vaille que vivre.


Seul, c’est écrasant cette solitude de confiné, semi confiné, astreint de couvre-feu, isolé .


La solitudine fra noi questo silencio dentro me E l’inquietudine di vivere la vita senza te.

Et la peur, elle viendra un jour pour te bloquer le cœur, la peur, elle a fait l’amour avec le cœur . Alors c’est cela le mal qui me frappe, la peur.

Pour moi c’est sûr elle est d’ailleurs et je ne l’avais jamais connue comme cela, aussi oppressante. Cette oppression qui me fait sentir que j’ai oublié de vivre.


On vit les uns avec les autres, on se comprend on se console mais au bout du compte on se rend compte qu’on est tout seul au monde. Et en 2020 et 2021, on est beaucoup trop seul.


Et j’en suis là ce matin, les yeux fermés.

J’ai eu chaud sous la pluie et froid en plein soleil, pour en arriver là, j’ai pleuré tant de fois, que je n’ai plus de larmes, pour en arriver là je suis tombé cent fois, mais sans tomber les armes . Pour en arriver là. Mais cette fois…

Et de me dire avec sarcasme que c’est une belle journée, je vais me coucher. Alors, fermons la fenêtre et laissons les volets clos.

Mais non, non non car c’est la vie, la vie c’est du vent qui nous souffle les rêves d’enfants, c’est la nuit qui descend c’est jamais comme avant, mais c’est la vie.


Et même privé matériellement d’espoir Diego libre dans sa tête, derrière sa fenêtre.


Oui, je veux laisser entrer le soleil. Car je rêvais d’un autre monde, où la terre serait ronde, où la lune serait blonde, et la vie serait féconde.

Et porteuse de sens. Même si j’ai tourné ma vie dans tous les sens pour savoir si ça avait un sens l’existence, la vie ne vaut rien, rien, mais moi quand j’y tiens, rien ne vaut la vie !

Alors la la la la pleure pas boulou, la la la la on changera tout.


Et résiste, prouve que tu existes, cherche ton bonheur partout va, refuse ce monde égoïste, résiste, suis ton cœur qui insiste . Et brule encore, bien qu’ayant tout brulé, brule encore, même trop, même mal, pour atteindre à s’en écarteler, pour atteindre l’inaccessible étoile !!!!

Et si oui, S’il suffisait qu’on s’aime, s’il suffisait d’aimer, si l’on changeait les choses rien qu’en aimant donner… ah quand les hommes vivront d’amour et de tendresse, car vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas, non non non non, on ne le pourrait pas.


Alors il faut ouvrir ces yeux et bouger car depuis le temps que tu dors ça fait des mois que tu hibernes que tu sors pas de ta taverne, tu vibres encore, allez debout, allez sors et que c’est beau la vie. Tous ensemble.

Certes il y a des hommes à terre d’autres à genoux des rêves en poussière ou trainés dans la boue où en sommes-nous, qu’est-ce qu’on peut faire pour un nouveau départ, c’est ensemble et maintenant.




Fini, ce voyage voyage où j’ai croisé Desireless, Chagrin d’Amour, Barbara, Antoine Kibler, Gaétan Roussel, Renaud, Goldmann, Stromae, Joe Dassin, Polnareff, Johnny Hallyday, Hervé Vilard, Alain Barrière, Michel Fugain, Benjamin Biolay, Serge Lama, Laura Pausini, Maurane, Dalida, Mylène Farmer, Nicoletta, Marc Lavoine, France Gall, Julien Clerc, Téléphone, Alain Souchon, Pierre Bachelet, Jacques Brel, Céline Dion, Felix Leclerc, Bourvil, Zazie, David Hallyday.


Je suis debout, tout ébouriffé par la densité bouleversante de ce silence, peuplé quasi exclusivement des mots sublimes d’artistes sans aucun artifice et de mes pensées, les seules que je pouvais offrir, unis par la VIE.



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