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  • Photo du rédacteurStephane Fayol

Tant qu'il y aura des hommes, comme eux !

Dire que près d'un demi-siècle sépare les deux hommes dont je vais parler ici. Eh bien croyez moi, c'est dérisoire au regard des valeurs qu'ils partagent.


Le premier, Xavier, est l'une de mes araignées magiques, telle Ingrid que j'ai évoquée pour le 1er anniversaire de mon livre "Quand des Araignées Magiques rallument mes étoiles". Un homme exceptionnel et un homme d'exception. Une rencontre qui a marqué ma vie et ne s'est jamais arrêtée. Lorsque mon Papa que j'évoque dans le portrait de Xavier nous a quittés, Xavier a redoublé d'une présence discrète et affectueuse. C'est mon Maître Yoda à moi, la sagesse incarnée.


Le 30 Novembre 2019, j'avais demandé à Baptiste Renourd, Top Chef télévisuel que je connaissais, de m'aider à recevoir mes invités, dont Xavier bien sûr, pour la présentation de mon ouvrage.

Tout comme Xavier, Baptiste donne : son talent, son attention. Il a pendant la pandémie offert un nombre incroyable de repas à ceux qui avaient tant de détresse, si peu de moyens, et qui étaient âgés isolés. Il est, comme me le disait ma grand-mère, "dur au mal", car la crise économique ne l'a pas épargné.


Mais tout comme Xavier, l'ai-je déjà vu baisser les bras, l'ai-je déjà vu renoncer à donner de la lumière aux autres ? Non, il a une idée nouvelle pour cela à la minute, sans se sentir emprisonné par quelque code que ce soit. Sa priorité : l'autre. Xavier a acquis une notoriété sans pareille, à jamais égalée. Baptiste construit sa vie et au sens propre du terme décrochera son étoile, au sens figuré, comme Xavier, il l'a déjà fait.


Chacun saura trouver son "portrait" dans la presse, dans les journaux, et je souhaite à chacun de goûter la cuisine de Baptiste. Peut-être ferais-je un portrait un jour s'il m'y autorise, parce qu'il est déjà Araignée d'honneur de ma Toile.Son exigence, son regard chargé de respect pour l'autre, sa force et sa beauté intérieure m'ont donné envie de lier son évocation au portrait que j'avais écrit sur Xavier.


Pour l'homme de relations humaines que je suis, c'est submergé par l'émotion que je peux réunir ces deux générations, et porter ainsi, à l'approche de Noël, le message que de belles personnes sont et seront toujours là pour notre humanité.


Rapprochement intergénérationnel, dit-on en langage "entreprise" ; la foi en l'homme qui crée le bonheur de vivre, dis-je en langage humain. Demi-siècle de différence ou pas. Je tenais à vous offrir ce cadeau. Vrai, authentique, sincère.


Sans plus attendre, l'hommage à Xavier Grenet, rendu dans mon ouvrage par ces mots si pauvres tant il est immense.



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Allez, on démarre par un "once upon a time" tellement c'est inouï. Lorsque j'étais "tout petit" cadre dans une grande entreprise de notre beau pays, j'ai été invité dans son bureau par le Directeur de la Gestion des Cadres, très proche du grand Patron.

Je ne suis déjà pas épais, mais je n'en menais pas large devant celui que je qualifierai de Grand Monsieur, d'une extrême gentillesse. La Légion d'honneur sur le revers de sa veste n'est ni usurpée, ni galvaudée, ça nous change.

Et puis, de fil en aiguille, il a souhaité me revoir, et miracle de la vie, nous avons, étape par étape, lié amitié. Xavier, je te dis toujours que tu as l'âge de mon papa, et que lorsque nous échangeons, c'est avec beaucoup d'émotion parce que aujourd'hui, la maladie de papa ne lui permet plus de vivre complètement avec moi et nos échanges me manquent, tu le sais. Au-delà de toutes vos différences, bien sûr.

Lorsque tu as reçu pour l'un de tes ouvrages, le prix du Management Humaniste de l'Académie des Sciences Morales et Politiques, tu m'avais invité. J'ai eu l'occasion d'y revenir en qualité de speaker, ce sont des moments remarquables que je te dois.

Aussi, ces mots simples que je pose là, loin des grands hommages dont tu as bénéficié, doivent te paraitre bien fades ; mais ils parlent de nous.

Il ne se passe pas une semaine sans que je n'ai un petit mot de ta part, un appel, une rencontre autour d'une bonne table. C'est à chaque fois un moment de partage et d'émerveillement. Et je sais quelle est ton inquiétude depuis cet accident, et je sais quelles pensées, quelles prières tu peux avoir pour moi.

Tu me dis souvent "mais moi je ne comprends plus rien à votre métier de RH" ; mais au contraire, depuis longtemps tu as tout compris, en tous les cas tout ce que les femmes et les hommes qui composent l'entreprise veulent. Une attention, et un respect à eux ; une relation forte, émotionnelle avec leur entreprise, et cela tu l'as toujours fait. Et j'adhère !

Ta sincérité de vie te conduit auprès de malades en fin de vie, auprès de personnes en souffrance. C'est une raison d'être exceptionnelle.

Je ne sais pas ce que sera mon demain, mais je sais que ce que tu me racontes, avec une modestie, à mon goût bien exagérée, que ce que tu as vécu est une mine dans laquelle je ne cesse de puiser, non pas exclusivement pour le métier, mais pour la vie. Il ne s'agit pas dans nos propos, comme je le lis souvent, de remettre l'entreprise dans le coeur des hommes ou les hommes au coeur de l'entreprise. Il s'agit de porter les valeurs du coeur. Dans le jeu de carte de l'entreprise, tu as été l'As de coeur. Je te dédie ce passage extrait de la comédie musicale "Les Dix Commandements" parce que, par bien des aspects, elle te ressemble et ressemble à ton message.


"C'est tellement simple, L'amour, Tellement possible, L'amour, A qui l'entend, Regarde autour, A qui le veut Vraiment, C'est tellement rien d'y croire, Mais tellement tout, Pourtant, Qu'il vaut la peine, De le vouloir, De le chercher, Tout le temps, Ce sera nous, dès demain, Ce sera nous, le chemin, Pour que l'amour, Qu'on saura se donner, Nous donne l'envie d'aimer, Ce sera nous, dès ce soir, A nous de le vouloir, Faire que l'amour Qu'on aura partagé, Nous donne l'envie d'aimer, Ce sera nous, dès ce soir, A nous de le vouloir, Faire que l'amour Qu''on aura partagé, Nous donne l'envie d'aimer, C'est tellement fort, une vie, tellement fragile, Aussi, Que de courir après le temps, Ne laisse plus rien, à vivre. Ce sera nous, dès demain, Ce sera nous le chemin, Pour que l'amour, Qu'on saura se donner, Nous donne l'envie d'aimer, Ce sera nous dès ce soir, à nous de le vouloir, Faire que l'amour, Qu'on aura partagé, nous donne l'envie d'aimer..."


Merci pour cette qualité d'écoute exceptionnelle, cette ouverture bienveillante, et ce fil de paix et d'amour que tu donnes sans compter. J'ai quelques lignes qui figurent sur tes célèbres cahiers, j'en suis immensément fier et j'y pense souvent, quand je cherche des moments de vie qui me sont doux.



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Heureux Noël à Xavier et Baptiste, que j'aime profondément, ils sont de ma famille. Que leur lumière vous apporte un moment de bien-être intense.

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